Portrait de Pia, la Directrice d'Equisports
Vous êtes directrice du club d'Equisports. Afin de mieux vous connaitre, pourriez vous tout d'abord vous présenter ?
C'est à l'âge de 17 ans que j'ai découvert l'équitation chez Pierre Mallet qui est devenu mon mentor. Mon premier cheval Neptune IV m'a absolument tout donné, il m'a fait découvrir les secrets de l'équitation. Un cheval extraordinaire qui n'avait plus goût à rien mais qui, avec beaucoup de patience et de complicité, m'a amené sur tous les podiums de saut d'obstacles, cross et dressage. En parallèle, grâce à tous les autres chevaux que j'ai pu monter chez Pierre Mallet, je suis devenue une cavalière multidisciplinaire.
Plus tard, la voltige m'a apporté énormément en terme de rigueur, de complicité et de relation entre le cheval et moi. On peut s’entraîner autant que l'on veut, cela n'aboutira à rien s'il n'existe pas une certaine harmonie, une parfaite compréhension et un respect irréprochable entre l'homme et le cheval.
Le longeur se doit de connaitre parfaitement le cheval de voltige, son caractère autant que ses réactions les plus subtiles. Sans une écoute permanente, il est difficile de parvenir à obtenir le meilleur de ses capacités. C'est en agissant en fonction de ce que l'on connait, de ce que l'on apprend du cheval que l'on pourra lui demander de fournir des efforts bien particulier. Comme dans toute relation, il doit se produire un échange, échange qui nécessite ici une attention infinie de la part du longeur envers son cheval pour pouvoir attendre en retour un dévouement total de ce dernier.
Le cheval n'est absolument pas considéré comme une simple monture qui doit exécuter ce qu'on lui ordonne mais plutôt comme un coéquipier à part entière, avec qui l'on construit quelque chose au fil des entraînements.
C'est à l'âge de 17 ans que j'ai découvert l'équitation chez Pierre Mallet qui est devenu mon mentor. Mon premier cheval Neptune IV m'a absolument tout donné, il m'a fait découvrir les secrets de l'équitation. Un cheval extraordinaire qui n'avait plus goût à rien mais qui, avec beaucoup de patience et de complicité, m'a amené sur tous les podiums de saut d'obstacles, cross et dressage. En parallèle, grâce à tous les autres chevaux que j'ai pu monter chez Pierre Mallet, je suis devenue une cavalière multidisciplinaire.
Plus tard, la voltige m'a apporté énormément en terme de rigueur, de complicité et de relation entre le cheval et moi. On peut s’entraîner autant que l'on veut, cela n'aboutira à rien s'il n'existe pas une certaine harmonie, une parfaite compréhension et un respect irréprochable entre l'homme et le cheval.
Le longeur se doit de connaitre parfaitement le cheval de voltige, son caractère autant que ses réactions les plus subtiles. Sans une écoute permanente, il est difficile de parvenir à obtenir le meilleur de ses capacités. C'est en agissant en fonction de ce que l'on connait, de ce que l'on apprend du cheval que l'on pourra lui demander de fournir des efforts bien particulier. Comme dans toute relation, il doit se produire un échange, échange qui nécessite ici une attention infinie de la part du longeur envers son cheval pour pouvoir attendre en retour un dévouement total de ce dernier.
Le cheval n'est absolument pas considéré comme une simple monture qui doit exécuter ce qu'on lui ordonne mais plutôt comme un coéquipier à part entière, avec qui l'on construit quelque chose au fil des entraînements.
Quelle est votre approche du cheval? Que cherchez vous à enseigner aux cavaliers de votre école?
Ce que je voudrais pouvoir donner et enseigner, c'est le respect et la confiance entre l'homme et le cheval. C'est avant toute chose un précieux capital que nous devons nous appliquer à sauvegarder, il est un support moral préalable en vue d'une formation technique où l'aspect physique des exercices prend davantage de relief. L'instruction d'un cheval engendre des exigences croissantes qui ont souvent tendance à détériorer son moral, et c'est à moi d'être vigilante et de stopper la hâte excessive ou l'inhabilité de certains cavaliers. C'est cette lacune que je voudrais m'efforcer de combler en exposant mes méthodes issues de mon expérience acquise grâce aux nombreux chevaux que j'ai pu travailler, des chevaux souvent très difficiles, toujours prêts à sanctionner mes erreurs mais prêts aussi à répondre à mes bonnes manières. Tout cavalier doit se préoccuper des effets que produit sa façon de monter à cheval. Respecter un cheval c'est aussi savoir comment le monter correctement, même s'il s'agit d'un loisir ! Améliorer la locomotion d'un cheval est devenu ma véritable passion, mon objectif est de pouvoir la transmettre.
Le côté artistique est aussi une facette que vous développez? Quels sont vos projets?
J'aime organiser des spectacles, susciter des émotions fortes auprès des spectateurs, les faire rêver le temps d'une prestation, les charmer, les faire frissonner d'admiration et d'émerveillement. Ainsi chaque été je présente un show intitulé "Cabaret Equestre" que j'ai moi même mis en scène avec un souci d'esthétique et un absolu respect de l'animal. A travers ces numéros, je peux enfin exprimer au maximum ma créativité sans aucune contraintes.
Enfin vous ne seriez pas Pia sans les rencontres que vous avez faites. S'il fallait en citer trois, lesquelles vous ont le plus marqué et que vous ont-elles chacune apportées dans leur domaine ?
La construction mentale équestre que l'on appelle le savoir s'acquiert avec l'expérience. Mais sans confiance en soi, rien ne peut fonctionner, Pierre Mallet m'a apporté cette confiance et m'a permis de développer cette force que j'ai en moi. Par la suite, l'expérience s'est développée grâce à différentes rencontres avec lesquelles j'ai eu la chance de travailler. S'il fallait en citer trois, je dirais Marc-Bertrand de Ballanda en CSO, Carlos Pinto en dressage et Hubert Arzur à la longe. Il faut du temps pour assimiler et reproduire le savoir des uns et des autres, mais avant tout l'expérience est essentiellement une sorte de façonnage dans le temps de la sensibilité que l'on éprouve, qui structurera chaque geste, chaque mouvement à cheval.
Et comme je le dis toujours : prenez plaisir à faire ce que vous faites, c'est la meilleure manière de progresser et surtout faites le avec passion.
Ce que je voudrais pouvoir donner et enseigner, c'est le respect et la confiance entre l'homme et le cheval. C'est avant toute chose un précieux capital que nous devons nous appliquer à sauvegarder, il est un support moral préalable en vue d'une formation technique où l'aspect physique des exercices prend davantage de relief. L'instruction d'un cheval engendre des exigences croissantes qui ont souvent tendance à détériorer son moral, et c'est à moi d'être vigilante et de stopper la hâte excessive ou l'inhabilité de certains cavaliers. C'est cette lacune que je voudrais m'efforcer de combler en exposant mes méthodes issues de mon expérience acquise grâce aux nombreux chevaux que j'ai pu travailler, des chevaux souvent très difficiles, toujours prêts à sanctionner mes erreurs mais prêts aussi à répondre à mes bonnes manières. Tout cavalier doit se préoccuper des effets que produit sa façon de monter à cheval. Respecter un cheval c'est aussi savoir comment le monter correctement, même s'il s'agit d'un loisir ! Améliorer la locomotion d'un cheval est devenu ma véritable passion, mon objectif est de pouvoir la transmettre.
Le côté artistique est aussi une facette que vous développez? Quels sont vos projets?
J'aime organiser des spectacles, susciter des émotions fortes auprès des spectateurs, les faire rêver le temps d'une prestation, les charmer, les faire frissonner d'admiration et d'émerveillement. Ainsi chaque été je présente un show intitulé "Cabaret Equestre" que j'ai moi même mis en scène avec un souci d'esthétique et un absolu respect de l'animal. A travers ces numéros, je peux enfin exprimer au maximum ma créativité sans aucune contraintes.
Enfin vous ne seriez pas Pia sans les rencontres que vous avez faites. S'il fallait en citer trois, lesquelles vous ont le plus marqué et que vous ont-elles chacune apportées dans leur domaine ?
La construction mentale équestre que l'on appelle le savoir s'acquiert avec l'expérience. Mais sans confiance en soi, rien ne peut fonctionner, Pierre Mallet m'a apporté cette confiance et m'a permis de développer cette force que j'ai en moi. Par la suite, l'expérience s'est développée grâce à différentes rencontres avec lesquelles j'ai eu la chance de travailler. S'il fallait en citer trois, je dirais Marc-Bertrand de Ballanda en CSO, Carlos Pinto en dressage et Hubert Arzur à la longe. Il faut du temps pour assimiler et reproduire le savoir des uns et des autres, mais avant tout l'expérience est essentiellement une sorte de façonnage dans le temps de la sensibilité que l'on éprouve, qui structurera chaque geste, chaque mouvement à cheval.
Et comme je le dis toujours : prenez plaisir à faire ce que vous faites, c'est la meilleure manière de progresser et surtout faites le avec passion.